Groupe Biodiversité et Végétalisation
CCE USN
[V2] Développer la végétalisation du campus Nation à travers différents aspects, pour favoriser la viabilité du campus (pour toustes) d’ici 2030.
Cette proposition vise à répondre à une problématique à laquelle fera face le site de l’université dans les prochaines années : sa non-viabilité à la suite du dérèglement climatique. Cette problématique est liée aux limites planétaires auxquelles nous allons devoir répondre, en effet le changement climatique (lié au forçage radiatif et à une concentration de CO2 trop importante dans l’atmosphère), et un appauvrissement de l’ozone atmosphérique, va entraîner un réchauffement des températures rapide. Nous devons préparer notre université à nous accueillir dans de bonnes conditions de vie : en respectant le bien-être psychique et physique des usager.ères du campus.
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Nos objectifs sont de garantir une meilleure rétention d’eau, et une récupération de cette dernière pour différentes actions. Mais aussi d’abriter et de protéger la biodiversité, ainsi que de créer des espaces de bien-être, et enfin d’améliorer la qualité de l’air.
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Plusieurs indicateurs nous ont permis de réaliser que le manque de biodiversité sur le campus Nation était une problématique large à laquelle nous devons répondre. Tout d’abord, plusieurs usager.ères de l’université nous ont expliqué qu’il était régulier de trouver des oiseaux morts sur les terrasses accessibles au public. Il n’y a également aucune diversité végétale sur les espaces « verts », par ailleurs très peu nombreux, ni de diversité animale importante.
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Pour engager le campus dans une transition écologique, et une amélioration de sa végétalisation, nous vous proposons différentes solutions/ moyens concrets. Tout d’abord nous souhaitons mettre en place une tonte raisonnée des espaces verts, et végétaliser les toits. Ces deux solutions permettraient d’assurer une rétention de l’eau, de baisser la température au cœur de l’université, et de garantir un espace de vie pour la biodiversité. Nous souhaitons également créer un jardin potager qui permettrait d’une part de créer un espace calme pour les élèves, agréable, et surtout un espace d’échanges où les usager.ères de l’université pourraient se retrouver pour des ateliers, ainsi que pour récupérer des légumes et autres cultivés sur place. Dans la même idée, nous souhaitons mettre en place un composte, qui serait rotatif car cela permet de réduire les nuisances olfactives de ce dernier, et aussi de récupérer de façon régulière le fruit de notre travail (tous les 2, 3 mois). Ce composte serait avant tout par et pour les usager.ères de l’université, pour déposer leur propre composte et/ ou leurs déchets alimentaires consommés et non terminés au sein de l’établissement. Enfin, nous souhaitons changer les espèces végétales présentes sur le théâtre de verdure et le théâtre gradiné, pour y introduire différentes essences d’arbres et d’arbustes locales entre autres (en introduire plus généralement sur l’ensemble du site d’ailleurs).
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Comme nous l’avons déjà énoncé plus tôt dans la proposition, il existe à cette dernière de nombreux impacts positifs. Tout d’abord sur la santé mentale des usager.ères de l’université, notamment « des effets positifs sur la dépression et l’anxiété » selon Santé publique France (dans un article publié sur leur site internet en 2024 intitulé : « Préserver la nature pour protéger la santé des populations » extrait du Dossier de La Santé en action n°467, d’octobre 2024 »). Cette proposition vise aussi à améliorer la santé physique des utilisateur.ices du site puisque augmenter la végétalisation contribue à améliorer entre autres la qualité de l’air. Ensuite, il lui existe aussi un impact social positif puisque la création d’un espace de potager permettra de donner accès à des produits biologique gratuitement aux usager.ères précaires (en priorité), mais aussi sensibiliser et éduquer à travers des ateliers organisés sur place. Enfin, la création d’espaces verts plus nombreux permettra à certaines espèces végétales et animales de s’y réfugier, et d’y prospérer.
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Cependant, il faut prendre en compte les impacts négatifs que cela implique sur la vie à l’université. Nous pourrions penser qu’un tel nombre d’espaces verts sur le site signifierait une surcharge de travail très importante pour le personnel s’occupant des espaces verts actuellement. Cependant, nous souhaitons mettre en place un potager en permaculture, ce qui implique donc assez peu d’entretien, et qui serait aussi entretenu par les usager.ères de l’université majoritairement. Pendant la période d’été, lorsque le site est très peu fréquenté, nous pourrions contacter des associations qui viendraient vérifier que ces espaces ne dépérissent pas. Il reste quand même à discuter avec le personnel d’entretien des tâches qui lui seraient accordées, pour essayer de balancer leur charge actuelle et la nouvelle (plus de tonte régulière, mais davantage d’espaces vert à conserver, etc). Il faut également considérer les allergies au pollen des usager.ères du site, et donc communiquer sur les saisons de pollinisation ainsi que sur l’importance celles-ci, en profiter pour sensibiliser. Enfin, il faudra mesurer avec les différents acteurs engagés, les conséquences que pourraient avoir cette biodiversité (surtout l’humidité qu’elle implique) sur les bâtiments.
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Suite à la mise en place de ces différents moyens, nous pourrions facilement en mesurer les impacts positifs. Tout d’abord nous dresserions un nouvel inventaire des espèces végétales et animales présentes sur le site, ce qui permettrait de voir quelles nouvelles espèces y vivent dorénavant. L’engagement des usager.ères de l’université dans les ateliers qui auront lieu sur l’espace potager et composte, ainsi que dans la création des espaces directement, et la récupération de graines, nous permettrait aussi de mesurer l’impact positif de ces espaces sur les utilisateur.ices du site.
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Pour la mise en œuvre de cette proposition, nous avons besoin de nombreux.ses acteur.ices, en voici une liste (qui risque sans doute d’évoluer) :
- L’ensemble des usager.ères de l’université
- La Direction Immobilière, Logistique et Evènementielle (DILE) de l’université
- L’association AREP de la Sorbonne Nouvelle
- Brigitte CHOTEL (elle a entre autres dressé un premier inventaire des végétaux et espèces animales présentes sur le site)
- L’association et le dispositif Parisculteurs
- L’agence écologie urbaine de Paris
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Nos objectifs sont de garantir une meilleure rétention d’eau, et une récupération de cette dernière pour différentes actions. Mais aussi d’abriter et de protéger la biodiversité, ainsi que de créer des espaces de bien-être, et enfin d’améliorer la qualité de l’air.
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Plusieurs indicateurs nous ont permis de réaliser que le manque de biodiversité sur le campus Nation était une problématique large à laquelle nous devons répondre. Tout d’abord, plusieurs usager.ères de l’université nous ont expliqué qu’il était régulier de trouver des oiseaux morts sur les terrasses accessibles au public. Il n’y a également aucune diversité végétale sur les espaces « verts », par ailleurs très peu nombreux, ni de diversité animale importante.
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Pour engager le campus dans une transition écologique, et une amélioration de sa végétalisation, nous vous proposons différentes solutions/ moyens concrets. Tout d’abord nous souhaitons mettre en place une tonte raisonnée des espaces verts, et végétaliser les toits. Ces deux solutions permettraient d’assurer une rétention de l’eau, de baisser la température au cœur de l’université, et de garantir un espace de vie pour la biodiversité. Nous souhaitons également créer un jardin potager qui permettrait d’une part de créer un espace calme pour les élèves, agréable, et surtout un espace d’échanges où les usager.ères de l’université pourraient se retrouver pour des ateliers, ainsi que pour récupérer des légumes et autres cultivés sur place. Dans la même idée, nous souhaitons mettre en place un composte, qui serait rotatif car cela permet de réduire les nuisances olfactives de ce dernier, et aussi de récupérer de façon régulière le fruit de notre travail (tous les 2, 3 mois). Ce composte serait avant tout par et pour les usager.ères de l’université, pour déposer leur propre composte et/ ou leurs déchets alimentaires consommés et non terminés au sein de l’établissement. Enfin, nous souhaitons changer les espèces végétales présentes sur le théâtre de verdure et le théâtre gradiné, pour y introduire différentes essences d’arbres et d’arbustes locales entre autres (en introduire plus généralement sur l’ensemble du site d’ailleurs).
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Comme nous l’avons déjà énoncé plus tôt dans la proposition, il existe à cette dernière de nombreux impacts positifs. Tout d’abord sur la santé mentale des usager.ères de l’université, notamment « des effets positifs sur la dépression et l’anxiété » selon Santé publique France (dans un article publié sur leur site internet en 2024 intitulé : « Préserver la nature pour protéger la santé des populations » extrait du Dossier de La Santé en action n°467, d’octobre 2024 »). Cette proposition vise aussi à améliorer la santé physique des utilisateur.ices du site puisque augmenter la végétalisation contribue à améliorer entre autres la qualité de l’air. Ensuite, il lui existe aussi un impact social positif puisque la création d’un espace de potager permettra de donner accès à des produits biologique gratuitement aux usager.ères précaires (en priorité), mais aussi sensibiliser et éduquer à travers des ateliers organisés sur place. Enfin, la création d’espaces verts plus nombreux permettra à certaines espèces végétales et animales de s’y réfugier, et d’y prospérer.
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Cependant, il faut prendre en compte les impacts négatifs que cela implique sur la vie à l’université. Nous pourrions penser qu’un tel nombre d’espaces verts sur le site signifierait une surcharge de travail très importante pour le personnel s’occupant des espaces verts actuellement. Cependant, nous souhaitons mettre en place un potager en permaculture, ce qui implique donc assez peu d’entretien, et qui serait aussi entretenu par les usager.ères de l’université majoritairement. Pendant la période d’été, lorsque le site est très peu fréquenté, nous pourrions contacter des associations qui viendraient vérifier que ces espaces ne dépérissent pas. Il reste quand même à discuter avec le personnel d’entretien des tâches qui lui seraient accordées, pour essayer de balancer leur charge actuelle et la nouvelle (plus de tonte régulière, mais davantage d’espaces vert à conserver, etc). Il faut également considérer les allergies au pollen des usager.ères du site, et donc communiquer sur les saisons de pollinisation ainsi que sur l’importance celles-ci, en profiter pour sensibiliser. Enfin, il faudra mesurer avec les différents acteurs engagés, les conséquences que pourraient avoir cette biodiversité (surtout l’humidité qu’elle implique) sur les bâtiments.
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Suite à la mise en place de ces différents moyens, nous pourrions facilement en mesurer les impacts positifs. Tout d’abord nous dresserions un nouvel inventaire des espèces végétales et animales présentes sur le site, ce qui permettrait de voir quelles nouvelles espèces y vivent dorénavant. L’engagement des usager.ères de l’université dans les ateliers qui auront lieu sur l’espace potager et composte, ainsi que dans la création des espaces directement, et la récupération de graines, nous permettrait aussi de mesurer l’impact positif de ces espaces sur les utilisateur.ices du site.
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Pour la mise en œuvre de cette proposition, nous avons besoin de nombreux.ses acteur.ices, en voici une liste (qui risque sans doute d’évoluer) :
- L’ensemble des usager.ères de l’université
- La Direction Immobilière, Logistique et Evènementielle (DILE) de l’université
- L’association AREP de la Sorbonne Nouvelle
- Brigitte CHOTEL (elle a entre autres dressé un premier inventaire des végétaux et espèces animales présentes sur le site)
- L’association et le dispositif Parisculteurs
- L’agence écologie urbaine de Paris
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Référence : cce-sorbonne-nouvelle-PROP-2025-01-2470
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Il fait régulièrement beaucoup trop chaud à la bibliothèque, on sent que le bâtiment est peu adapté pour les fortes températures...
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